Chaleur, inauguration, chaleur, marché villageois et fêtes de la musique. La présence de l’été se fait sentir bien plus tôt qu’à l’accoutumée. Les canotiers et autres robes à fleurs sont de rigueur pour ceux qui tiennent à l’élégance et au confort (voir ci-contre).
Certains souffrent et réorganisent leur temps de travail en privilégiant les fraicheurs matinales pour ensuite partir en sieste ou en montagne dans les heures torrides. D’autres valident le short, les tongues ou la djellaba comme tenue professionnelle. L’adaptation est dans l’air.
Il est aussi question d’adaptation lorsqu’il s’agit de choisir les thématiques prioritaires à traiter dans l’actualité. La question de la perception du lecteur devient un aspect majeur dans le rôle d’un journal. Loin d’oblitérer ou d’omettre des informations, la hiérarchie des sujets est remise en question. Quel est la raison d’être d’un titre comme le nôtre, le vôtre ?
L’information est primordiale, les préoccupations de chacun le sont tout autant. Lesquels développer, et dans quelle ligne éditoriale ?
Le monde change, et il ne me plait pas ! L’impunité, les abus de pouvoir, la violence de la force appliquée aux gueux, la manipulation ouverte et sans vergogne. Je refuse d’éditorialiser sur la marche du monde, malgré une rage furieuse et un crayon d’illustrateur qui me démange…
L’éditorial ne véhiculera PAS ces messages anxiogènes. Point.
Depuis toujours, cette portion du journal pratique la fin ouverte, le questionnement. Quelques élucubrations, mais surtout une envie de vous faire avaler non pas une couleuvre, mais une fleur.
C’est ainsi que, devant la photo de Pascal (revoir ci-contre), je n’ai pas résisté. Chapeau de canotier, robe à fleurs, regards, sourires et une inscription… image intemporelle, mais forte en symbolique si l’on considère l’histoire des deux communes.
Une borne et un banc, un antagonisme comme une réconciliation. Une illustration du Droit international ?