A la Galerie Allasia, à Mézières, jusqu’au 5 novembre

Rencontrer André Denys est symbole de bien-être tant le personnage inspire la sympathie. D’une modestie hors pair, même sa peinture s’en ressent. Il n’en fait aucun secret, certainement dû à des relents de pédagogie toujours présents. Il avoue s’être livré vraiment à la peinture que depuis une couple d’années, lui qui affiche ses 71 printemps.

Plus connu dans le domaine musical, il a créé et dirigé entre autres le chœur Madrigal durant 25 ans, a été contraint d’abandonner, Covid aidant, mais il donne encore des cours de chant et dirige quelques concerts. Habitant la commune de Mézières depuis près de 30 ans et il ne regrette pas son choix, lui qui est Vaudois a fait l’Ecole normale de Lausanne. Doué, un coup de crayon certain, c’est à ce moment-là grâce à un formidable professeur que la passion pour la peinture l‘a gagné. Dans un coin de sa tête, il pensait qu’un jour, il en ferait une activité importante.

Un professionnel affichant plusieurs années de métier

Sa peinture s’inspire de Walter Mafli, de Ferdinand Holdler ou du peintre romain, Mircea Ciobanu qu’il adore. Sans vraiment copier les œuvres des ses maîtres, il s’en inspire en laissant bien entendu sa touche personnelle et libre de toutes contraintes. Les sujets, en principe, il ne va pas les chercher très loin. Ce sont ceux des scènes de Mézières, le village qu’il habite, avec quelques dérogations au grès de ses fantaisies. Toutes sont d’excellentes factures dignes d’un professionnel affichant plusieurs années de métier.

Encouragé par Claude Allasia, galeriste à Mézières, André Denys présente ses travaux pour la première fois. Les 25 toiles sont toutes en format 80 x 80 cm peintes à l’huile, créées entre 2021 et 2023.

La galerie de Mézières est ouverte du jeudi au dimanche, du 15 octobre au 5 novembre.