Eh bien rentrons maintenant
La rentrée n’est jamais tranquille. Le retour à une routine qu’on avait soigneusement délaissé ne se fait pas sans mal. D’autant, qu’il faut plus que la main gauche de la routine pour trouver la satisfaction professionnelle, ou privée. Comme à vélo, qui n’avance pas, chute.
Le retour des horaires scolaires des enfants a ramené tout le monde a son activité… et multiplié ces dernières. La torpeur estivale, où l’agenda culturel était réduit à une peau de chagrin, a cédé sa place au retour des activités de loisirs. Du coup, (oui, moi aussi ;) le calendrier hebdomadaire a relégué la sieste aux calendes grecques… de nos vacances.
Qu’on se rassure, c’est aussi le moment des retrouvailles. Qui à la kermesse du sauvetage, qui au soutien de jeunes lutteurs ou autres joyeusetés musicales. La région ne manque ni de cadres splendides, ni d’écrins de verdure ou de passions pour telle ou telle activité.
La vie reprend dans tous les sens, accompagnée par une météo calmée de ses ardeurs agressives et contraignantes. On se prend soudainement à rêver d’une petite soirée fraiche pour déguster la première fondue…
Pas de quoi se plaindre en somme.
Quoique. Si ce n’était pour certaines actualités que la trêve n’a hélas pas effacées. Le monde continue de guingois comme auparavant. Mais nos batteries sont maintenant rechargées, surveillons-en la charge soigneusement pour ne pas sombrer dans le rouge.
A moins que ce soit dans le blanc…
En effet, cette année les vendanges en Lavaux s’annoncent précoces et de qualité. Pour qui a souffert de la chaleur caniculaire, c’est l’occasion de voir le revers de la médaille, de transformer une souffrance en opportunité.
Vous l’aurez compris, à quelque chose malheur est bon.
Bon ! C’est pas tout ça, mais s’amuser avec l’éditorial ça va un moment, il faut que je retourne bosser moi. A la semaine prochaine !