Portrait – Justine Brand, en direct de nos vignes
La correspondante du Courrier met à disposition des lecteurs sa connaissance du monde viticole de Lavaux. Depuis deux ans, elle lie les ceps et les lettres deux à trois fois par mois.

C’est tout naturellement au milieu des effluves avinées de l’union vinicole de Cully, où elle travaille, que Justine Brand nous raconte son amour pour le vin, puis son amour pour l’écriture. Deux intérêts qui l’ont poussée tout naturellement à commencer à écrire pour Le Courrier en tant que
correspondante depuis septembre 2023.
« Les mots, je les ai toujours aimés, et j’aime aussi beaucoup le travail d’administration à l’UVC. Cet entre-deux est parfait pour moi. » Le parcours de Justine démontre que le journalisme, on y entre par (presque) n’importe quelle porte. Pour elle, les portes se sont ouvertes au détour de rencontres et de bons timings. Au Courrier, son statut est celui de correspondante, donc collaboratrice occasionnelle, comme une vingtaine d’autres personnes avec qui le journal collabore. Ce statut offre une liberté chère aux indépendants, retraités ou travailleurs à mi-temps, comme Justine. Elle propose, ou se voit proposer, environ trois articles par mois. Un rythme qui peut augmenter à un par semaine pendant des périodes comme celles des vendanges.
Avec sa casquette d’employée de l’Union Vinicole de Cully, Justine Brand amène un savoir riche et spécifique au Courrier Lavaux-Oron
Sa connaissance du monde vinicole est un atout précieux pour Le Courrier, à l’identité très liée à celle de nos vignerons. « Mon grand-père était vigneron. Je ne l’ai pas connu, et enfant, je n’étais pas plus que ça baignée dans la viticulture, mais c’est comme si je revenais à mes racines », explique la trentenaire née à Aigle, qui a transité par (presque) toute la Suisse romande. Cette fois, elle compte rester dans la région. « J’ai découvert un monde en soi, avec sa population. En ce moment, je fais une série sur les travaux de la vigne, par exemple la taille. On pourrait penser qu’il s’agit de couper quelques bouts de bois mais en réalité, pas du tout ! » Elle l’admet elle-même, Justine a encore beaucoup à découvrir sur le vin de Lavaux, ce monde si petit et si vaste à la fois. Et on ne manquera pas de le découvrir avec elle.