Avant le lancement officiel du chantier d’extension du Collège principal en avril, des travaux préparatoires auront lieu durant les relâches de février.

Ces interventions visent à préparer le terrain pour l’installation du chantier et assurer son bon déroulement.

Le projet d’extension du Collège principal de Pully, prévu pour répondre aux besoins démographiques à l’horizon 2035-2040, entre dans sa phase préparatoire. Si le début officiel des travaux est fixé au 14 avril, des interventions préliminaires auront lieu la semaine prochaine afin d’aménager le site et faciliter la circulation des véhicules de chantier. Du 17 au 21 février, des tests seront menés sur la machine de forage destinée à l’installation des sondes géothermiques. En parallèle, certains arbres et arbustes devront être abattus ou transplantés, avec la garantie qu’un total de 51 nouveaux arbres indigènes adaptés aux conditions climatiques futures seront plantés à terme.

Durant cette période, le préau du collège ne sera pas accessible. Toutefois, dès le 24 février, soit à la fin des vacances, l’espace sera rouvert jusqu’à la mi-avril. Pendant toute la durée du chantier, l’accès aux infrastructures scolaires et sportives sera maintenu, mais des aménagements et itinéraires alternatifs seront mis en place. Une communication détaillée sur ces accès sera transmise prochainement aux usagers concernés.

Quatre questions à Luca Girardet, municipal en charge de l’urbanisme et de l’environnement

Le Courrier : Pourquoi cette extension du Collège principal est-elle une priorité pour la Ville de Pully ?

Luca Girardet : Ce projet est l’une des réponses à la nécessité de créer de nouvelles classes. Mais au-delà des salles de classe, il faut aussi prévoir les infrastructures qui les accompagnent : une salle de gym, des espaces communs, et tous les autres équipements scolaires nécessaires.

Quels sont les principaux défis liés à l’évolution de la population ?

L’enjeu n’est pas tant une forte croissance démographique, mais plutôt un rajeunissement de la population. D’un côté, des familles s’installent à Pully avec des enfants à scolariser, et de l’autre, les exigences cantonales du système scolaire nécessite davantage d’espace.

Comment la Municipalité prévoit-elle de limiter l’impact du chantier sur les élèves, les enseignants et les riverains ?

Nous avons voulu anticiper en communiquant tôt afin de préparer au mieux les habitants et les usagers du site. Jusqu’aux relâches de février, la situation restera inchangée. Le gros des transformations débutera après les vacances de Pâques (du 14 au 25 avril). Comme le chantier prendra place sur l’actuel préau, un préau provisoire sera aménagé sur la rue située à l’arrière de l’école, qui sera fermée à la circulation durant les heures scolaires. La circulation sera alors modifiée car il ne sera plus possible de traverser l’avenue des Collèges d’est en ouest en voiture, ce qui impactera les déposes et arrivées des élèves.

La plantation de 51 arbres indigènes s’inscrit-elle dans une démarche environnementale plus large ?

Nous devons bien sûr compenser les abattages, mais nous avons voulu aller au-delà d’une simple obligation légale. L’objectif est d’offrir un préau et un environnement aussi arborés que possible. Ce projet ne consiste pas uniquement à construire une nouvelle école, il s’agit aussi de créer un nouvel espace public. Il nous semblait essentiel que ce futur lieu soit accueillant et adapté aux défis climatiques, notamment en apportant plus d’ombre et de fraîcheur lors des périodes de forte chaleur.