L’été sera chaud
Danielle Bouvier | Tous les amateurs du ballon rond sont rivés à leurs écrans pour suivre le Mondial de football, sport le plus populaire de la planète. La Suisse a enthousiasmé ses supporters en se hissant au rang des 8es de finale. Pour mémoire, notre équipe suisse avait atteint les quarts de finale en 1954. La Nati s’est lancée cet été dans un grand défi, mais quant à faire des Suisses des futurs champions du monde…
Autre défi, autre bataille, les soldes, pendant lesquelles nos lointaines cavernes primitives semblent plus proches qu’à l’accoutumée. Vraies bonnes affaires ou non, les chasseurs de prix bradés dégainent leurs porte-monnaie plus vite que Lucky Luke ses revolvers. A y regarder de plus près, ce qui devrait être important n’est pas de voir afficher un article à -50% mais de savoir quelle va être son utilité et de se dire en consommateur averti «en ai-je vraiment besoin ?» Bien qu’on nous propose maintenant des «rabais» pratiquement toute l’année cette mascarade commerciale attire toujours son lot de «fashion victimes» comme des papillons de nuit devant un spot.
En cette même période, après les promos de nos studieux écoliers, voici venu le temps des grandes vacances.
Vacances! Ce mot magique qui réveille en nous tant d’aspirations et met dans les esprits des effervescences de départ… Au parfum des fleurs et du gazon fraîchement tondu se mêle l’air du paisible farniente de la période estivale. Les verres tintent à la santé des amis réunis autour d’une grillade. Et l’actualité – vieux concept toujours remis à jour dans lequel voguent nos destinées – fait-elle aussi entendre des choses qui s’entrechoquent? La crise, cette maladie qui nous donne la migraine, se heurte aux «conflits d’intérêts» de quelques-uns alors que des
nuages flottent dans les rêves des vacanciers aux budgets serrés. Une fois de plus il faudrait ressortir quelques vérités: l’indétrônable «crise» n’écrase que certaines classes sociales…
Mais que l’on parte ou pas, tout le monde en cette période adopte un rythme plus nonchalant et l’ambiance vacances déteint sur chacun d’entre nous, même si l’on continue à aller chaque matin au bureau… d’ailleurs déserté par les collègues. A tous, bel été!