6e Comptoir Région d’Oron
« Nous avons appris à être encore plus flexibles et réactifs »

Le Comptoir Région d’Oron revient du 24 au 27 avril avec des nouveautés marquantes, comme une structure agrandie et un invité d’honneur inattendu : la station d’Anzère. Cédric Ottet, président du comité d’organisation, explique les enseignements tirés de l’édition précédente et dévoile les temps forts de cette édition 2025.
Le Courrier : Quelles sont les grandes nouveautés de cette édition du Comptoir Région d’Oron ?
Cédric Ottet : Cette année, nous avons décidé d’allonger légèrement la structure en bois, ce qui permettra d’augmenter le nombre d’exposants. On passe ainsi de 150 à 165 exposants. Cela nécessite une extension de l’espace dédié au parcours à l’étage. Cette modification sera réalisée par les acteurs régionaux de la filière du bois. Autrement dit, la même équipe de charpentiers que pour les éditions précédentes.
Quels enseignements avez-vous tirés de l’édition 2023, et comment les avez-vous intégrés dans l’organisation de cette année ?
CO : L’édition 2023 représentait un véritable défi, car c’était la première de cette ampleur et la première après la pandémie. Nous avions des incertitudes concernant la participation du public, des exposants et de nos partenaires. De plus, les travaux à la gare routière nous avaient obligés à revoir entièrement le site. Malgré tout, l’événement a été un succès. Cela nous a permis de renforcer notre capacité à gérer les imprévus avec flexibilité et réactivité. Pour 2025, nous sommes bien en avance, les exposants sont confirmés, les partenariats bouclés, et nous pouvons nous concentrer sur les animations et l’accueil.
Pourquoi avoir choisi la station d’Anzère comme invité d’honneur, alors qu’elle n’est pas de la région ?
CO : Nous souhaitions revenir à une tradition des éditions précédentes, en invitant une région voisine ou complémentaire qui puisse attirer les visiteurs. Anzère s’est naturellement imposée, car en 2023, leur office du tourisme avait participé à notre manifestation le temps d’une journée. Le succès rencontré sur le stand de Dspas a motivé cette collaboration, et nous avons décidé de prolonger leur présence sur les quatre jours du comptoir cette année.
Comment expliquez-vous ce choix à un public qui s’attend peut-être à un hôte plus local ?
CO : Nous avons déjà mis à l’honneur des acteurs très locaux, comme les pompiers du SDIS Oron-Jorat en 2023. Cette fois, nous souhaitions proposer une perspective différente. Anzère apporte une touche alpine et touristique tout en restant accessible. La station a également des liens avec notre région, puisque de nombreux habitants s’y rendent régulièrement, ce qui renforce la pertinence de ce choix.
Quels moments forts ou animations spéciales recommanderiez-vous aux visiteurs pour cette édition ?
CO : Je dirais que le point culminant reste la Guggenmusik du samedi dès 17h, qui insuffle une énergie incroyable dans tout le comptoir. Pour les amateurs de sport, la journée de dimanche sera marquée par la course des sentiers, qui rassemble plusieurs centaines de participants. Une nouveauté cette année, les démonstrations de vélo trial, qui promettent un spectacle impressionnant. Enfin, cela reste encore à confirmer, mais le Marché d’Oron qui se tient chaque samedi sur la place de la Foire à Oron-la-Ville, jouera les prolongations le dimanche au comptoir.
Pour la première fois, le comité d’organisation a mis sur pied une séance publique pour informer la population, les exposants et le voisinage sur l’édition de cette année. Qu’est-ce qui a motivé cette initiative ?
CO : Nous sommes conscients que la tenue d’un événement de cette envergure peut engendrer des nuisances pour le voisinage, comme des problèmes de circulation ou de stationnement. Afin d’anticiper ces éventuels désagréments, nous avons organisé une séance publique pour présenter nos mesures préventives. Parmi elles, la présence d’agents de sécurité chargés de gérer la circulation et de limiter les impacts sur le voisinage.
Quels retours avez-vous reçus de cette séance publique, et pensez-vous renouveler cette initiative pour les prochaines éditions ?
CO : La séance, qui s’est tenue le 16 janvier au centre sportif a rassemblé une trentaine de participants. Cela montre que l’événement n’est pas perçu comme une source majeure de perturbations. Cette initiative a néanmoins permis un dialogue constructif avec les habitants proches du centre sportif. À l’avenir, nous envisageons de cibler plus spécifiquement les voisins directement concernés, plutôt que de diffuser une invitation à toute la population.