39%
39 %. Mais que croyait-on ?!
Que notre légendaire politesse, que notre discrétion dans les bons, et les moins bons offices, que notre confiance native en la parole donnée, et que nos montres qui font « coucou » depuis plus de 700 ans allaient faire le poids face à une brutalité pragmatique ?
Nos édiles ont convaincu les médias à travers leurs retours lénifiants et les premières pages optimistes ont fleuri. Convaincus que la Suisse resterait le traditionnel château fort au milieu de l’Europe.
Nous avons tous voulu croire en la pérennité de l’Histoire.
C’est oublier que la naissance de la richesse de la nation suisse procède de moins d’un siècle. Dubaï, les Emirats ou la Norvège (oui, je sais… ;) n’étalent leur richesse que depuis un temps récent. Rien n’est jamais pérenne… et ne me parlez pas des « acquis » sociaux.
Ce mouvement pragmatique et brutaliste existe pourtant chez nous depuis fort longtemps, tempéré par des scrupules… et des lois (article 47). Pas question de découvrir le pragmatisme suisse, cachons-le d’un pudique voile de qualité et de savoir-faire.
Dans le cadre de la fabrication de produits militaires, de refuges financiers ou d’arrogance des pharmas, ces pratiques étaient – et sont encore – monnaie courante. Que la population soit protégée de ce savoir est une chose, mais que la tête fédérale l’ignore me laisse pantois…
Cette arme de destruction massive, qui ne vise uniquement que le profit, n’est pourtant pas étrangère à l’usage dans nos contrées, nombre d’entreprises mondiales sous label « Swiss » la pratiquent.
Mais alors, comment se fait-il qu’on envoie des moutons à l’abattoir en lieu et place de loups qui sont bien portants et… protégés ?!