MDR ! ça surprend comme une bonne blague
Rire à en pleurer lorsque la chute inattendue vous laisse sans voix… puis la pièce de deux francs tombe, et la banane illumine le visage. Ces raccourcis sous forme de symboles ne sont pas nouveaux, les hommes des cavernes signaient de leur main et les Egyptiens d’un cartouche. Dans un souci de communication sans équivoque, la transmission s’est affinée. Les idéogrammes et les alphabets sont apparus au fur et à mesure que la connaissance de l’environnement qui entourait l’humain évoluait. La nécessité de définir, de garder et de transmettre le savoir d’une population a vu les civilisations naître. Il n’est que de tourner les pages d’un livre d’Histoire pour s’en rendre compte, les écrits ont de tout temps été le véhicule privilégié pour faire connaître au plus grand nombre les origines et l’actualité d’une culture. Les symboles et l’art, clairement moins efficaces, y ont aussi participé à leur manière ; toutefois, cette expression plus ouverte laissant le champ libre à l’interprétation, permettait aussi – paradoxalement – un certain flou pour ne pas dire un obscurantisme. L’écriture appondue à un symbole équivoque s’unissent pour faire sens. Nul besoin d’expliquer la force d’un smiley ou d’un point final dans un message sms. L’incompréhension est le plus souvent le résultat et, après quelques messages supplémentaires, les doigts gourds, la sonnerie du téléphone retentit pour dénouer verbalement ce sac de nœuds. Le ton de la voix rassure et complète le pur message. Il en va de même avec la gestuelle corporelle. Le ton et la gestuelle permettent de compléter la communication… mais ne la remplacent pas. Aucune crainte dès lors de la novlangue de nos enfants, elle n’est que le verlan d’une nouvelle époque, ce besoin de se démarquer de la génération précédente, sera, à terme, la musique d’une époque. TKT