Oron-la-Ville – 250 jeunes lutteurs venant de toute la Suisse romande
Fête de lutte les 30 juin et 1er juillet
Sophie Rogivue | Faire vivre la commune d’Oron au travers de diverses manifestations est par exemple un moyen de rassembler les habitants, de faire des connaissances, de découvrir différents mondes ou encore de faire connaître un sport qui a de la peine à être reconnu à sa juste valeur en Suisse romande. Le dernier week-end du mois de juin (30 juin et 1er juillet) va être consacré à la lutte suisse. Afin de vous immerger chers lecteurs, dans ce monde particulier qu’est la lutte suisse, nous allons vous faire faire une passe de lutte sur chacun des 6 ronds de sciure pour donner l’envie de venir nous dire bonjour et d’encourager ces jeunes sportifs et artistes. Le speaker du moment, notre président d’organisation Philippe Modoux vous annonce les passes suivantes:
«Rond 1, Platz eins» La convivialité, le partage
Pour débuter ce week-end, l’esprit de convivialité, de famille, de partage est quelque chose de très important dans notre sport. Samedi soir aura lieu un repas gambas-frites suivi du concert de Michael Jones (le vrai avec ses petites lunettes rouges) qui nous fera revivre les années JJG (pour les non-initiés: Jean-Jacques Goldman). En première partie, nous aurons l’honneur d’accueillir des finalistes de Kids Voice Tour dont Michael Jones est le parrain. Moment unique qui permettra d’annoncer le lancement de la saison 5 qui débutera à Oron le 21 août 2018. Un moment simple, riche en émotions qui nous permettra de nous échauffer pour le lendemain matin.
«Rond 2, Platz zwei» Le respect
D’accord tout le monde n’est pas fan de musique ou encore de lutte, pour les inconditionnels de foot, retransmission des matches du samedi soir sur écran géant dehors autour de la tonnelle en mangeant une saucisse et en buvant une bonne bière bien fraîche.
«Rond 3, Platz drei» L’énergie
Lutter, danser, bouger, footer, vibrer pour les sportifs demandent de l’énergie. Comment compenser cette perte d’énergie ou encore comment gagner de la force afin de plaquer les épaules de son adversaire dans la sciure. Tout simplement en venant déguster le boeuf à la broche le dimanche à midi. Ce ne sera ni Ferdinand le taureau, ni Marguerite la vache de Fernandel qui sera embroché sur le feu géant le samedi soir mais une bête d’environ 600 kg qui va rôtir durant toute la nuit à côté de la cantine afin «d’être à cœur» pour les amateurs le moment venu.
«Rond 4, Platz vier» La force
La pierre d’Unspunnen ça vous dit quelque chose? Cette année à Oron pour la première fois se déroulera le lancer de pierre. Hommes, femmes, enfants sont attendus pour essayer de rivaliser avec les lanceurs de pierre régionaux et d’outre-Sarine.
«Rond 5, Platz fünf» Le folklore, la musique
Qui fête de lutte dit folklore suisse. Nous ne pouvions décidément pas faire l’impasse sur les cors des Alpes de notre région, des armaillis nous chantant le ranz des vaches. Une des nombreuses traditions dans le monde de la lutte est la remise de la bannière durant la journée accompagnée de la fanfare. Le 1er juillet c’est la fête des jeunes, de l’avenir, du futur à tous les niveaux puisque ce sont les COPS (Cadets d’Oron, Porsel St-Martin) qui accompagneront les délégations lors de la partie officielle.
«Rond 6, Platz sechs» La lutte
De nos jours, la lutte fait presque partie de notre quotidien à différents niveaux. Pas forcément juste, équitable ou encore loyale à travers le monde mais sur un rond de sciure c’est tout différent. Les lutteurs sont «adversaires» le temps d’un combat, d’une passe de lutte. A leur entrée sur le rond, ils se saluent en se serrant la main et en se regardant droit dans les yeux, c’est de bonne guerre, l’arbitre donne son ok pour que le combat puisse débuter. S’ensuivent différentes prises techniques pour essayer de mettre à terre son adversaire. Lors du temps imparti terminé les deux lutteurs se serrent à nouveau la main et si nécessaire s’aident mutuellement à se relever. Les 250 jeunes lutteurs venant de toute la Suisse romande sont en réalité une bande de copains qui oublient leur origine inter-cantonale ou leur niveau de lutte. Si quelques zones d’ombre subsistent ou si le désir de venir partager un moment avec le club de lutte de la Haute-Broye, n’hésitez pas à aller chercher les informations sur www.lutteoron2018.ch ou directement lors de la fête romande des garçons-lutteurs.
Rectificatif: Une omission a été faite dans l’article concernant la lute dans notre édition du 31 mai dernier. Axel Perret a fait une palme à la Cantonale genevoise le 12 mai à Anières. Avec toutes nos excuses.