Bourg-en-Lavaux – Des comptes meilleurs que prévus
Séance du Conseil communal du 24 juin
JPG. |. C’est à une séance marathon que se sont attelés les membres du législatif de Bourg-en-Lavaux, puisque ce sont 20 points qu’ils avaient à traiter sur leur ordre du jour. Nous n’allons pas provoquer une indigestion chez nos lecteurs, aussi nous commenterons dans ce numéro la gestion et les comptes 2018, le renouvellement du bureau et quelques nominations dans des commissions; les autres sujets vous seront présentés dans notre prochain numéro. Au 31 décembre 2018, le total des comptes de fonctionnement fait état de recettes pour Fr. 37’330’674,55 et des charges pour 37’592’004,73, soit un excédent de charges de Fr. 291’330,18. Cette somme est meilleure que celle qui avait été portée au budget puisqu’évaluée à
Fr. 980’400.-. Les recettes fiscales, qui avaient progressé en 2017 à la suite d’une opération unique, sont globalement en nette baisse pour une somme d’environ Fr. 1’500’000.-. Cela est dû à une diminution des impôts pour les personnes physiques ainsi qu’une décision de taxation définitive défavorable à la commune puisqu’extournant des acomptes perçus pour Fr. 714’000.-. Une légère diminution de l’impôt sur les personnes morales a aussi été enregistrée. En revanche, il y a une augmentation de l’impôt foncier, de celui sur les successions et droits de mutation et sur les gains immobiliers. La marge d’autofinancement 2018 demeure positive par Fr. 159’000.- Elle est insuffisante au vu des investissements futurs et préoccupe la Municipalité. L’augmentation des impôts pour 2019 est une solution, mais il s’agira d’en trouver d’autres. L’exécutif devrait être obligé de recourir à l’emprunt massif pour financer les projets importants à venir. A fin 2018, le taux d’intérêt moyen de la dette est de 0,82% contre 1,1% l’année précédente. L’endettement total par habitant est de Fr. 7441.- contre Fr. 7667.- à fin 2017. Celui de l’ensemble des communes vaudoises, sans la capitale, était de Fr. 5922.- à fin 2016.
Rapport de gestion
La commission de gestion relève l’excellente facture du rapport de gestion établi par la Municipalité. Le boursier a pu correctement expliquer le processus des imputations internes, répondant ainsi aux interrogations soulevées par les conseillers. Dits processus respectent le niveau de transparence auquel on peut s’attendre pour une commune de la taille de Bourg-en-Lavaux. La même commission a constaté que le budget avait bien été tenu de même que les charges «maîtrisables». Elle recommande, entre autres, au vu de la marge d’autofinancement faible, que soit poursuivie la stratégie de vente du patrimoine immobilier pour financer les investissements. Les comptes et la gestion 2018 ont été acceptés à l’unanimité.
Renouvellement du bureau et élections complémentaires
Nicolas Blanc a cédé son perchoir de président du Conseil avec les remerciements d’usage pour avoir mené avec célérité les débats depuis un an. Son successeur a été élu par acclamations en la personne de Lionel Gfeller jusqu’alors premier vice-président. C’est Olivier Genoud qui a été élu pour le remplacer à ce poste alors que celui de deuxième vice-président est occupé par Bernard Padrun. Les nouveaux scrutateurs seront Annick Ammon-Staudenmann et Charles-Henri Duboux alors que Laurent Berthet et Patrick Baumann occuperont les postes de scrutateurs-suppléants. Suite à la démission de Mario Pasquini pour raisons de santé et qui faisait partie de la commission des finances, c’est Christian Currat qui le remplacera au sein de cette dernière. Comme celui-là œuvrait à la commission de gestion, il a été remplacé par Emmanuel Hug dans cette fonction.