SPECIAL 75 ANS
Changements de noms
D’abord baptisé Le Courrier de la Broye et du Jorat, le journal se concentrait sur un bassin rural restreint, principalement centré autour du district d’Oron et des communes voisines. En 2007, il devient Le Courrier, Terre de Lavaux – Pays d’Oron, dans le but d’englober plus clairement le nouveau district Lavaux-Oron, région viticole et touristique de première importance. Puis, pour simplifier son identité et refléter un ancrage plus lisible, le titre est modifié en Le Courrier Lavaux-Oron, formulation toujours en vigueur.
Cette transition accompagne un changement de fond : la réforme de l’organisation territoriale du canton de Vaud, entrée en vigueur en 2008, qui voit la fusion des anciens districts d’Oron et de Lavaux. Le journal s’adapte à cette nouvelle géographie en étendant sa couverture éditoriale à de nombreuses communes supplémentaires, avec toutes les implications que cela suppose : réseau de correspondants élargi, charge rédactionnelle accrue, augmentation des coûts d’impression et de distribution.
Malgré ces défis, Le Courrier Lavaux-Oron-Jorat reste fidèle à son ADN : un journal de proximité, ancré dans le quotidien de ses lecteurs, au plus près des Conseils communaux, des sociétés locales, des débats publics, des naissances, décès et rendez-vous de village.
Depuis 2004, la direction du journal est assurée par Olivier Campiche, fils du fondateur Paul Campiche. Ce passage de témoin incarne la continuité d’un engagement familial, rare dans la presse régionale.
Sous sa conduite, le journal a renforcé son ancrage attache locale tout en s’ouvrant aux défis de la modernité: site internet, présence sur les réseaux sociaux, collaborations interrégionales.
S’il a changé de nom, le journal n’a jamais changé de cap : celui d’un média à taille humaine, fidèle à sa région.
Paroles de correspondants

« C’est surtout la possibilité d’écrire. J’aime écrire depuis mon enfance. Mais quand j’ai débuté ma retraite, j’ai sauté sur l’occasion. C’est comme ça que je suis devenu correspondant depuis 2015. J’étais anciennement municipal à Puidoux, une casquette qui a séduit l’équipe rédactionnelle ».
Jean-Pierre Lambelet
« Mon premier papier, était d’expliquer l’importance du déneigement dans une commune comme Puidoux. Je l’ai écrit depuis Saas-Grund dans une petite chambre d’hôtel. La neige n’est jamais arrivée en Haut-Valais, tandis qu’il y avait presque un mètre du côté de Puidoux ».
Jean-Pierre Lambelet
Les points négatifs ?
« C’est une bonne question, c’est quoi les points négatifs. Je n’en vois pas ? J’ai toujours cru aux médias locaux, car l’information du district n’est plus relatée dans la presse cantonale ».
Jean-Pierre Lambelet

« C’est le journal de la région, fait pour la région et par des gens de la région. C’est une activité formidable, car on met en lumière des personnes qui sont souvent dans l’ombre et qui sont incroyables. On découvre tout ce qui se passe grâce aux interviews que nous faisons et la richesse de la région et les gens qui l’habitent n’ont rien à envier à Lausanne ».
Gilberte Colliard, correspondante depuis 2008