Opinion
Les défis politiques à relever, selon Les Libres

Jérôme Christen, vice-président Les Libres Vaud | Le mouvement Les Libres, qui compte trois députés au parlement vaudois, présente pour la première fois une liste pour les élections fédérales. Les Libres fédèrent les mouvements et partis politiques indépendants du canton de Vaud et entendent offrir aux Vaudoises et Vaudois une alternative aux blocs gauche-droite dans un contexte politique toujours plus polarisé et dans lequel une importante partie des électeurs ne se reconnaît plus. Pour les Libres, les bonnes idées priment, d’où qu’elles viennent.
Pour les étudiants et les retraités
Les Libres estiment que la Suisse doit relever plusieurs défis, parmi lesquels ceux de la formation et des retraites. Il est indispensable de renouveler le pacte qui lie les générations. le système doit être complété par et un renforcement des incitations fiscales pour les parents des élèves apprentis ou étudiants. Un programme de logements pour étudiants à proximité des écoles professionnelles et universités doit être développé.
L’AVS et la LPP doivent être renforcés, tant au niveau de leur financement que du point du vue des rentes. Solution innovante pour y parvenir : la création d’un fonds souverain suisse, financé par les réserves de la BNS et par une meilleure allocation de la TVA.
Pour l’environnement
Nous pouvons remplacer les énergies fossiles par des énergies renouvelables produites dans notre pays. La dépollution de l’air améliorera notre santé et les milliards dépensés à l’étranger pour le pétrole et le gaz seront réinvestis dans l’économie suisse, créant de nombreux emplois orientés vers l’avenir. Nous souhaitons également un plan d’action massif pour l’isolation des bâtiments. Pour diminuer l’impact de la mobilité, nous pouvons limiter les trajets par une meilleure flexibilité des horaires de travail, le développement du télétravail partiel et le renforcement de l’attractivité des transports publics.
Juguler la pression démographique
Le temps est également venu de prendre des mesures pour limiter une progression démographique excessive. Notre territoire est limité, nos infrastructures de logement et de mobilité sont déjà insuffisantes. On l’a vu à plusieurs reprises récemment, nombre de projets immobiliers n’ont plus l’aval des citoyennes et citoyens, qui souhaitent préserver des espaces non bâtis. Pour diminuer le besoin supplémentaire en logements, il faut privilégier notre soutien à des entreprises qui font appel principalement à des ressources humaines locales. Pour rendre les projets acceptables, il faut avant tout valoriser des friches industrielles ou des espaces déjà bâtis. Hors du droit à l’asile politique destiné à protéger les personnes menacées, la Suisse doit limiter l’immigration à des besoins spécifiques comme les soins, la construction, le tourisme, les nouvelles technologies et l’agriculture.
Soutien à l’agriculture indigène
Dans l’idée de favoriser les circuits courts et une production agricole locale respectueuse de la biodiversité, il convient d’exiger les mêmes règles phytosanitaires pour les produits agricoles importés, que ce qui est imposé aux paysans suisses. Par ailleurs, la loi sur les coopératives doit être revue, car la mainmise du duopole Migros-Coop sur la grande distribution ne profite ni au consommateur, ni à nos agriculteurs.