Atchoum, atchoum,
Voici qu’on entend des éternuements répétitifs à tout coin de rue.
A. Cardinaux-Pires | Les bonnes conditions atmosphériques ont avancé le printemps ce qui fait réagir beaucoup de personnes à un ou plusieurs types de pollen. On compte 20% d’allergiques en Suisse. Ou une personne sur cinq, c’est quand même énorme. On risque donc d’en avoir dans notre entourage plusieurs qui souffrent du rhume des foins, qu’en réalité se sont les pollens de fleurs, les minuscules particules de grains de pollen d’arbres, de graminées et herbes qui posent problème, ces pollens volent dans les airs et peuvent déjà se libérer dès le mois de février. Alors que ceux qui aiment jardiner n’ont que l’embarras du choix tant les couleurs sont chatoyantes chez les pépiniéristes, des primevères, pensées, renoncules, jonquilles, muscaris, toutes ces fleurs se sont mises sur leur trente un. Ceux qui souffrent de l’allergie pollinique ont une liste de conseils et astuces bien précises à suivre. Attention ce ne sont pas ces jolies fleurs citées plus haut les causes mais bien des plantes allergéniques tels que le noisetier, aulne, frêne, bouleau, charme, peuplier, graminées et tant d’autres. Ce n’est pas une mince affaire de combattre les symptômes typiques: écoulement nasal et nez bouché, crises d’éternuement, yeux larmoyants, maux de tête et fatigue. Différents médicaments peuvent être utilisés, n’empêche que certains respirent mieux lorsqu’une bonne pluie vient «nettoyer» la nature, quitte à déplaire ceux qui veulent le beau fixe jusqu’à Noël. On l’a bien compris les beaux jours sont un casse-tête pour les allergiques aux pollens qui vont passer les prochains mois à consulter le calendrier pollinique.