Un ange à la fenêtre
Milka | N’étant pas une grande connaisseuse en vins, je me laisse souvent aller à choisir selon l’étiquette, l’image plus précisément de l’étiquette. Ce qui me réussit à 50% je dois bien le dire.
Debout devant ma bibliothèque, j’hésitais entre plusieurs livres. Je décidai de m’en remettre à la couverture. Je choisis donc ce roman. Un titre accrocheur, une boule à neige sur la couverture. Seules deux lignes me faisaient hésiter: «L’histoire d’amour qui a touché un million de lecteurs». J’avais peur de tomber dans une niaiserie sans nom. Clouée au lit par une grippe, je me dis finalement que je n’aurais pas trop à me creuser les méninges.
Une petite ville, Mill River, aux Etats-Unis. Une petite ville toute simple, avec des gens simples, travailleurs, humbles, avec quelques originaux comme dans chaque ville. Sur une colline, une grande maison blanche recouverte de marbre, tel un palais. Y vit une vieille dame, Mary, que personne n’a vue, à part le père O’Brien.
Pour la plupart des occupants de cette ville, elle reste un mystère. Elle fait partie du paysage, elle n’ennuie personne et personne ne l’ennuie. Elle souffre d’une phobie sociale qui n’a jamais été soignée. Le seul fait d’approcher quelqu’un qu’elle ne connaît pas la met en panique. Ce qui ne veut pas dire qu’elle ne s’intéresse à personne. Au contraire. Elle connaît tout des habitants de cette ville. Elle va même suivre leur vie avec attention. Personne ne connaît son secret ni l’origine de sa maladie. A part le père O’Brien. Qui va malgré lui jouer le dernier acte de cette pièce.
La fin est merveilleuse, on aimerait faire partie de l’histoire. Vraiment. On s’attache aux personnages, à tous. Et même s’il y a une histoire d’amour, je dirais même plusieurs sortes d’histoires d’amour, c’est avant tout un roman optimiste, qui met de bonne humeur.
J’ai passé un très bon moment et je vous le conseille parce que même si tout n’est pas rose dans cette vie, on peut toujours rêver et imaginer qu’un ange veille sur chacun de nous.