STOP aux démesures des Verts !
Jean-Marc Genton, Municipal, député PLR, Forel (Lavaux) | Le 10 février prochain le peuple suisse se prononcera sur l’initiative populaire des jeunes verts «Stopper le mitage – pour un développement durable du milieu bâti (initiative contre le mitage)»
Après la mise en place de la LAT (loi sur l’aménagement du territoire votée par le peuple en 2013 qui freine déjà considérablement le mitage du territoire) et du plan directeur cantonal qui posent de nombreux problèmes dans nos communes. Les jeunes verts n’ont rien trouvé de mieux, que d’en remettre une couche en déposant cette initiative qui va encore plus loin. Elle propose une solution extrême qui supprimerait toute marge de manœuvre et menacerait même les intérêts des collectivités publiques. Leur volonté est de mettre tout le territoire suisse «sous cloche» et dans toutes les régions de notre pays, contre l’avis des habitants des lieux. Il faut savoir que la LAT pose déjà de gros problèmes pour, par exemple, la construction de la troisième voie CFF Lausanne-Genève; un comble pour une loi soutenue sans réserve par les verts! Il y a également eu l’initiative Weber, contre les résidences secondaires, toujours soutenue par les mêmes milieux, elle voulait préserver les villages de montagne. On découvre qu’elle pose des problèmes inattendus dans certaines villes et villages de plaine. Il est tout de même inquiétant d’avoir toujours des votations sur ces questions de mitage du territoire, en plus lors de votations sur les constructions de bâtiments tours, les mêmes milieux s’y opposent. Lors de la révision du plan directeur cantonal, j’ai proposé, par voie de motion, la transformation des fermes foraines, qui ne sont plus dévolues à l’agriculture, afin de pouvoir les aménager en appartements, sans succès envers ces milieux, pourtant le mitage du territoire était nul. Mais que voulons-nous? La décroissance? Des ghettos comme en France? Non ce n’est pas la solution, laissons les autorités locales trouver des alternatives avec les lois actuelles déjà contraignantes et ne laissons pas l’aménagement du territoire devenir de compétence nationale, car cette initiative ne tient compte ni de notre système fédéraliste, ni des besoins de la population et de notre économie. Je vous invite toutes et tous à glisser un NON le 10 mars contre cette initiative abusive.