Pas de nouvelles, bonnes nouvelles !
Marie | Les mauvaises nouvelles se répandent vite, telle la toile d’araignée qui piège la mouche dépourvue de sortie de secours, tandis que les bonnes nouvelles se font attendre, donnant raison à l’adage «pas de nouvelles, bonnes nouvelles».
Les médias donnent la priorité aux évènements catastrophiques par des titres flanqués d’images souvent horribles nous incitant à les lire. Habitués à ce lavage de cerveau, une information importante passe souvent inaperçue. A la fin de la journée, nous savons à peu près tout ce qui s’est passé en temps réel partout sur la planète, sauf dans notre région! (Heureusement que des journaux de proximité comme «Le Courrier» perdurent).
Je me rappelle d’un grand cyclone sans nom, qui a marqué mon enfance, des vents violents avaient déraciné plusieurs arbres chez mon grand-père, cela a provoqué une immense perte matérielle mais la maison avait été épargnée de quelques centimètres par la chute du plus vieil olivier. Pour moi c’était ça l’essentiel.
Il faudrait essayer de décrypter les messages et plutôt aller au bout d’un article optimiste comme celui des Jeunes socialistes suisses qui ont lancé lors de leur dernière assemblée la proposition de travailler moins en gagnant autant.
L’idéal quoi! Fini le chômage, une vie familiale harmonieuse et sans stress, du temps pour s’épanouir dans des loisirs et donc des métiers à pourvoir dans ce domaine-là.
Reste à réinventer une nouvelle société !