N.By | La vendange du lopin de vigne habillant au levant les fondations du Château d’Oron a eu lieu tambour battant  mardi matin 15 septembre dernier. Pour compenser l’absence du président de l’Association pour la conservation du Château d’Oron André Locher et de son épouse retenus ailleurs, quelques pèlerins qui passaient par là ont donné un coup de main pour renforcer l’équipe habituelle et ce sont une douzaine de vendangeuses et vendangeurs qui ont eu tôt fait de récolter la production des 340 pieds de vigne. Alain Chollet, vigneron, père de la plantation, a été ébahi par la qualité et le volume de la récolte. Ce n’est pas un miracle, tant est riche la terre sur laquelle se trouvait jadis l’ancien jardin potager du Château. Mais il faut tout de même dire aussi qu’en cet été de sécheresse que nous venons de vivre, la région d’Oron-le-Châtel a été bénie des dieux. Plusieurs averses qui ont arrosé les Préalpes fribourgeoises cet été ont dérivé jusque dans les hauts d’Oron, faisant bien des envieux ailleurs. Le raisin était magnifique, pulpeux, juteux, il a été broyé et pressé sur place, à l’huile de coude. Une méthode qui remplace avantageusement une séance de fitness, selon un participant. L’événement fut d’une portée internationale; une famille canadienne a observé avec intérêt depuis les murailles de l’accès au château ces vendanges et pressage mode Haute-Broye rétro.
Les 160 litres de moût récoltés tirent 105 degrés Oechslé. Ils ont pris la direction du Daley, à Villette, pour être vinifié dans les règles de l’art par Alain Chollet. Le vin sera offert en mise publique, habillé en désirées de 5 dl, lors d’une assemblée générale des membres de l’Association pour la conservation du Château.