Inauguration d’un dojo d’aïkido
Jean-Pierre Lambelet | La lectrice ou le lecteur de ces lignes, à quelques exceptions près, se trouve avec le même point d’interrogation que le soussigné pour expliquer ce qu’est l’aïkido…
Eh bien c’est toute la richesse du rôle de correspondant local qui nous fait découvrir des activités jusque-là insoupçonnées au Verney…!
En ce samedi 5 décembre 2015 une quarantaine d’aïkidokas se retrouvaient au Verney à Puidoux pour participer à l’inauguration d’un nouveau dojo.
C’est le aïkijuku Lausanne qui est venu s’installer dans les nouveaux bâtiments en briques rouges après avoir dû quitter la capitale suite à la démolition de l’immeuble où il s’entraînait.
Le comité et les membres du club se sont présentés à l’assistance ainsi que des autres pratiquants venant de Genève, Nyon et même Parme en Italie. Les responsables du Iokaï Shiatsu qui vont également utiliser ce local se sont aussi exprimés, de même que le représentant de la Municipalité de Puidoux.
Les aïkidokas avaient revêtu le keikogi composé d’un pantalon blanc et d’une veste blanche fermée par une ceinture (obi). Il s’agit pratiquement du même qu’en judo.
Lorsque l’élève a acquis une technique satisfaisante le professeur l’autorise à porter le hakama, une sorte de pantalon flottant noir.
L’aïkido se pratique à pieds nus sur le tatami.
L’aïkidoka doit apprendre 3 principes essentiels:
ne pas regarder son adversaire ou l’objet avec lequel il tape;
agir avant l’attaque;
ne pas laisser son corps être frappé.
Le but de la pratique est de s’améliorer, de progresser (techniquement, physiquement et mentalement) dans la bonne humeur (le fondateur japonais Morihei Ueshiba insistait beaucoup sur ce point).
Nous avons donc assisté à des démonstrations et aux explications de Gilbert Cara, chef instructeur et 5e dan (sur une échelle allant jusqu’au 10e dan qui est accordé exceptionnellement pour des personnes de très haut niveau).
Un apéritif a conclu cette inauguration dans un local qui semble bien convenir à tous les futurs utilisateurs.