Climat de fin d’année
C’est dans une atmosphère douce et tempérée que va se clore demain la conférence de Paris sur le changement climatique, et c’est dans un même esprit d’automne qui n’en finit pas – et d’hiver qui se fait prier – que nous entamons la dernière ligne droite avant les fêtes. Le climat est tombé sur la tête…
Non pas que nous n’ayons jamais vécu une fin d’année aussi douce, mais plutôt que maintenant on serait capable d’en attribuer la cause… A qui la faute ou plutôt, à qui profite le crime ? Là se pose la question de responsabilité. Effectivement, nous la portons tous à notre mesure, mais qui aurait osé penser que ces placides vaches qui font du paysage suisse ce qu’il est, porteraient elles aussi cette responsabilité… A quand une étude scientifique attribuant le changement climatique au mûrissement du raisin ou à l’existence même du taillé aux greubons !
Certaines entreprises mondiales seraient bien inspirées de faire un pas décisif, et les Etats, d’avancer une législature à leur échelle, lorsqu’on constate que c’est à Monsieur et Madame Petit qu’est demandée la modification de leurs modes de vie…
Mais on n’arrête pas le progrès ma bonne dame !… Eh bien si !!!
La limite est atteinte ; nous pensions tous ne jamais en arriver là, à voir la puissance de la nature… Mais force est de constater que la limite a été franchie lorsqu’on observe… ces mêmes forces de la nature !
Toute la beauté des plages de sable fin à l’étendue infinie disparaîtrait en engloutissant notre bungalow préféré ?! Toutes ces pistes de ski rendues inaccessibles sauf en canoë ?! Ah ça non !
Les grands de ce monde sont-ils assez matures pour prendre les mesures nécessaires ou vont-ils retourner le bâton vers le bout de la chaîne et nous demander de continuer d’œuvrer à un improbable bonheur « écolomique » ?
Vaste question que je laisse entre vos mains… rien de tel qu’un tour en nocturne dans le Jorat pour se clarifier les idées…