Central Park de Guillaume Musso
par Milka | New York, 8h du matin. Alice, jeune flic parisienne, et Gabriel, pianiste de jazz américain, se réveillent menottés l’un à l’autre sur un banc de Central Park. Ils ne se connaissent pas et n’ont aucun souvenir de leur rencontre. La veille au soir, Alice faisait la fête avec ses copines sur les Champs-Elysées tandis que Gabriel jouait du piano dans un club de Dublin. Impossible? Et pourtant… Les questions succèdent à la stupéfaction. Comment se sont-ils retrouvés dans une situation aussi périlleuse? D’où provient le sang qui tache le chemisier d’Alice? Pourquoi manque-t-il une balle dans son arme ? Pour comprendre ce qui leur arrive et renouer les fils de leurs vies, Alice et Gabriel n’ont pas d’autre choix que de faire équipe. La vérité qu’ils vont découvrir va bouleverser leur existence…
Fan de Guillaume Musso de la première heure, je me réjouis à chaque parution. Je ne suis quasiment jamais déçue. On peut s’attendre, lorsqu’on suit un auteur roman après roman, à ressentir de la lassitude. Mais il n’en est rien, bien au contraire, à mon avis Central Park est son meilleur roman.
Bien sûr, j’entends déjà certains intellos se moquer ouvertement des lecteurs de Guillaume Musso (et de Marc Lévy par la même occasion) et de classer ces auteurs dans la littérature pour ménagères de plus de 50 ans. Eh bien tant pis, je veux bien être classée parmi ces lectrices-là. Ça n’enlèvera rien au plaisir que j’ai eu à dévorer ces pages. Je ne me sens pas seule puisque nous sommes des millions à le lire, année après année. Et je reste convaincue que ceux qui le critiquent ne l’ont jamais lu. Et à tous ses détracteurs, je dis que ce n’est pas mielleux, pas une seule fois, qu’on n’y parle d’amour que dans les deux dernières pages. Et qu’il n’y a pas de honte à lire Guillaume Musso. Les trains sont pleins de ses lecteurs, j’en croise le matin. Et que si vous avez une tablette, personne ne saura que vous succombez. Et vous, vous aurez passé un bon moment, vraiment.
Mais dans Central Park, il prouve quand même qu’il n’a rien à envier aux autres. Un suspense magistral, dès les premières pages il nous tient en haleine pendant 300 pages; on attend, on imagine, on croit avoir résolu les énigmes, on soupçonne certains personnages… On vit l’histoire. On s’égare… pour ne découvrir qu’à partir de la page 345 que c’est tout à fait autre chose. Qu’on est à côté de la plaque. On a un peu honte… on devrait savoir qu’avec lui il ne faut jurer de rien. Que ce n’est qu’apparence, que la vérité est ailleurs. Chapeau bas, Monsieur Musso. Encore une fois, j’ai été happée par vos personnages, captivée par l’histoire. Vivement 2015 pour le prochain.
Central Park de Guillaume Musso aux Editions XO. Disponible à la Librairie du Midi à Oron