Salon de l’immobilier 2015
Karoline Sandoz | Le Salon de l’immobilier de Lausanne s’est achevé ce dimanche. Avec la crise qui sévit depuis plusieurs années, la plupart des agences ne font pas plus que vendre et acheter. Aujourd’hui la gérance de biens immobiliers et le conseil sont les nouveaux atouts que l’on offre au propriétaire. Votre hebdomadaire est allé à la rencontre de ces nouveaux gestionnaires d’immobilier qui fournissent une nouvelle valeur ajoutée à leurs services.
Le Salon de l’immobilier de Lausanne (SIL) est le plus important salon immobilier ouvert au grand public de Suisse romande. Du 26 au 29 mars, près de 12’000 visiteurs se sont rendus sur les quais d’Ouchy en vue d’acquérir, pour certains, leur nouvelle demeure.
Echanges, contacts et offres ont été au rendez-vous. Mais le conseil et la gestion de patrimoine sont les nouvelles tendances que certains courtiers en immobilier fournissent à leurs clients. Les conseillers de la société Arimco, actifs dans le canton de Vaud et dans la région d’Oron et Haute-Broye, ne font pas que proposer des objets à la vente. Cette entreprise générale de construction, active depuis plus de dix ans, est là pour les clients qui désirent acheter, construire, mais aussi investir ou louer. «Le marché de l’immobilier est aujourd’hui beaucoup plus dur», nous témoignent Tiziano Fabbo et François Spizzica. Cette remarque bien fondée n’est pas due uniquement qu’à la crise. Deux facteurs supplémentaires font que les futurs acquéreurs se résolvent la plupart du temps à abandonner le rêve d’être aujourd’hui propriétaires. Le durcissement des banques face au marché de l’immobilier et certains objets des propriétaires ne sont pas au prix du marché. Facteurs qui ne sont pas très visibles lorsqu’on achète en ville car le marché y est très actif, mais qui se sentent lorsqu’on est en campagne. «Nous offrons une estimation gratuite de leur bien aux propriétaires qui font appel à nous. Car un objet dont on baisse souvent le prix car il a été surévalué est un objet grillé», nous dit François Spizzica. Les banques, qui sont beaucoup plus sélectives aujourd’hui quant à l’octroi d’un crédit hypothécaire, demandent beaucoup plus de conditions et de garanties aux futurs acquéreurs. Elles se réservent aussi le droit de demander un apport de fonds propres supplémentaires si elles estiment que le bien n’est pas au juste prix. Alors, entre propriétaire et acquéreur, quelles conditions doivent être réunies pour s’offrir le terrain, l’appartement ou la maison de ses rêves? Car on ne peut pas acheter tout et n’importe quoi, n’importe où et à n’importe quel prix.
Avant toute grande décision importante en ce qui concerne l’achat d’un bien immobilier, le futur propriétaire doit faire une analyse financière auprès de sa banque afin de connaître sa capacité d’acquisition par rapport à l’éventuel octroi d’un crédit. Suite à cette démarche, on peut plus facilement cibler le prix et donc la typologie de l’objet que l’on désire acquérir. Du côté du propriétaire, il est important d’être juste sur le prix et pour cela, il est donc nécessaire de faire appel à un professionnel. Le futur client qui possède déjà un tiers de la valeur et un dossier irréprochable peut se voir refuser le crédit par sa banque si cette dernière estime qu’il n’y a pas d’équilibre entre l’offre et la demande.
Informations: www.arimco.ch