Mathieu Janin | Dans sa séance de lundi soir 6 octobre, le Conseil communal de Savigny a plébiscité la demande de crédit pour l’étude de la révision partielle du plan directeur communal avec une très forte majorité.

Première séance présidée par Moira Simanis
Présidée pour la première fois par Moira Simanis, la séance a débuté avec l’assermentation d’un nouveau conseiller communal. Il s’agit de Patrick Jacques. Puis, après lecture des conclusions des rapports de la commission ad hoc et de la commission des finances qui avaient toutes deux donné leur feu vert, le Conseil communal a accordé le crédit de 207’000 francs destiné à financer l’étude de la révision partielle du plan directeur communal de 1998 et admis le mode de financement proposé à une très large majorité.

Travail préalable en amont
Avant la présentation de ce préavis au Conseil communal, la municipalité savignolane avait démarché le canton pour lui soumettre ses projets. Les autorités vaudoises ont donné leur feu vert pour les planifications du quartier de la Porat, du renouvellement du cœur villageois (Coop-laiterie), la programmation en équipements publics communaux et régionaux, l’extension de la zone artisanale de La Claie-aux-Moines
en coordination avec le projet de giratoire ainsi que le développement du cœur du hameau de Mollie-Margot.

L’importance de la coordination des développements
Pour pouvoir se réaliser dans les meilleures conditions, ces développements doivent être coordonnés, se compléter et s’accompagner d’une réflexion qualitative, notamment sur les formes d’habitat, le type d’offre en logements, la mobilité et les espaces publics. La révision du plan est donc nécessaire pour donner un cap aux politiques publiques et communales.

Une occasion à ne pas manquer
Pour la municipalité, le statut de «centre local» accordé à Savigny est une occasion à ne pas manquer.  En effet, le canton accorde des possibilités de développement préférentielles, les propriétaires fonciers ainsi que les investisseurs sont intéressés et la demande est bien présente. Sans cette reconnaissance, les différents projets mentionnés seraient impossibles ou beaucoup plus difficiles à réaliser.

Objectifs de l’étude
L’objectif de l’exécutif est la création de conditions favorables pour accueillir à terme 4500 habitants (+1136) et 1350 emplois (+337) à l’horizon 2030. Ces projections restent donc similaires à celles du plan de 1998. L’étude de la révision partielle du plan directeur communal a pour objectif principal de cadrer et de mettre en cohérence les différentes planifications de détail avec les planifications supérieures communales et régionales en cours. Le projet abordera les aspects centraux de l’aménagement du territoire en fonction de différents thèmes, tels l’urbanisation, la mobilité, la nature et le paysage, l’agriculture, etc.
Ces aspects seront traités à l’échelle communale afin de donner une vision d’ensemble et sectorielle, afin de décliner plus précisément les objectifs généraux dans ses différents hameaux.

Consultation et communication publique
La procédure de révision d’un plan directeur communal prévoit des consultations publiques. La municipalité souhaite anticiper et intensifier la communication au sujet de cette révision par l’intermédiaire de différentes mesures (tables rondes, séances publiques, publications dans la presse locale et sur le site internet communal, réalisation d’une maquette, parmi d’autres).

Une révision en trois phases
La révision de ce plan s’effectuera en trois phases. Une phase de diagnostic, un volet stratégique et un volet opérationnel. Le calendrier prévoit différentes étapes qui s’échelonneront d’octobre 2014 à septembre 2016. Le crédit accordé lundi soir est essentiellement destiné à couvrir les honoraires du bureau d’urbanisme retenu pour élaborer et piloter le  projet ainsi que ceux du bureau d’ingénieurs choisi pour accomplir l’étude particulière de mobilité qui fera partie intégrante du dossier de révision.

Assermentation d’un nouveau conseiller
Durant cette même séance, le conseil communal a accueilli un nouveau membre en son sein. Patrick Jacques a été assermenté sous les applaudissements du Conseil. Six suppléants sur quinze à l’origine devraient permettre de combler les démissions à venir d’ici la fin de la législature en cours en 2016.