Peut mieux faire…
La question du travail lié à l’âge et au sexe se pose à nouveau. Après plus d’une dizaine de révisions, le problème de l’assurance-vieillesse et survivants ne semble toujours pas résolu et les solutions toujours aussi insatisfaisantes.
Comme partout, la courbe de la sécurité sociale ne suit que de loin – voire de très loin, celle du marché ; et force est de constater le fossé se creusant entre le coût de la vie et la rente touchée. La notion de minimum vital est difficilement compréhensible et celle de rente maximale est loin de constituer un luxe, même accompagnée de la complémentaire qui, soit dit en passant, devait permettre à tout un chacun de « maintenir son niveau de vie antérieure »… de qui se moque-t-on ?!
De grands débats politiciens ont lieu actuellement. Notre avis sera demandé le 24 septembre et chacun se retrouvera plus intelligent… après.
La question ne date pourtant pas d’hier. L’AVS va fêter ses 70 ans, largement l’âge de la retraite… est-ce pour cela que l’on s’en occupe si peu ?…
Nul ne peut ignorer les drames quotidiens qui se jouent : une vie sociale délitée et réduite à son plus simple appareil, un sentiment de perte de pouvoir, et plus grave, d’inutilité ou de honte. Aucune nécessité ici de présenter des exemples, nous en connaissons tous à notre échelle et j’aurais honte ne serait-ce que d’en mentionner un seul.
Est-ce ainsi que chacun de nous, encore actifs, envisageons notre futur ? Le problème est assurément épineux et complexe mais bien nombreux sont les jeunes qui actuellement n’y croient plus. Bien sûr, ils sont tenus par la loi de cotiser 8,4% ou 10,1%, mais beaucoup ont perdu un quelconque espoir de « retour sur investissement » lorsque l’hiver sera venu. Alors, vous comprenez, la question de l’âge de la retraite…
Nombre d’entre nous le vivent déjà. Un petit job d’appoint est devenu impératif, ne serait-ce que pour continuer à pouvoir vivre dans le pays qui les a vu naître, une aberration en soi ! Roi Ubu au Conseil
fédéral !
« La vieillesse est un naufrage » disait le Grand Charles… ne tienne qu’à nous, et surtout à nos dirigeants de (re)prendre l’affaire en main et de le contredire. Toutefois, et malgré le temps qui passe pour tous, je pense qu’un fonds de solidarité pour « maintenir le niveau de vie antérieur » de nos sages ne sera pas nécessaire.