L’amour est dans la « pomme »
Ana Cardinaux-Pires | Louer un ami, voici peut-être la solution. Qui n’a pas rêvé d’avoir un ami sous la main lors d’une fête de famille pour empêcher les sempiternelles phrases du genre «Dis donc, toi t’as coiffé Ste Catherine depuis belle lurette… il te faudra mettre les bouchées doubles… pour une femme l’âge avance plus vite et patati et patata»?
Pour les Japonais(es) fini ces mauvais moments, ils ou elles peuvent louer un ami pendant les heures qu’il leur faut, en tout bien et en tout honneur.
L’émission «L’amour est dans le pré» pourrait suivre l’exemple, les candidats auraient meilleur temps de commencer par là pour apprivoiser l’autre. Avouons que dans ce programme les participants ne sont pas fous; comme devant de belles pommes bien rouges, bien brillantes, ils vont immédiatement vers celle ou celui qui brille: au final le «fruit» s’avère pourri à l’intérieur par un ver qui y loge, beurk…
L’amour n’est pas un sentiment qu’on commande le temps qu’on filme, l’émission le prouve souvent; le candidat après avoir «goûté l’amour dans la pomme» est souvent déçu du résultat. C’est à se demander pourquoi autant récidivent en poursuivant le parcours. Est-ce l’audimat… l’image…